Pendant la guerre, le soir, des coupures de courant électrique nous plongeaient souvent dans l’obscurité. Nous posions alors sur la table et allumions une grosse lampe à pétrole en cuivre brillant. Alors mon père pouvait lire son journal, ma mère coudre ou tricoter et moi faire mes devoirs d’écolier. C’était, il y a quatre-vingts ans, des moments d’intimité heureuse.